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La positive attitude

Sauvons le débat !

La guerre est déclarée !

Communiquer avec les autres n'est pas toujours une partie de plaisir ! 
Et dans une journée, il y a tellement d'occasions d'être en désaccord !  
Mais est-ce que c'est grave docteur ?
Est-ce moi qui ai un problème ? Finalement ne devrai-je pas m'exiler sur une île déserte ?

Surtout pas ! Le conflit est constitutif de la vie sociale ! Il n'est ni bon ni mauvais. Il est.
Et si vous appreniez à en faire une force ?

Regardons ça de plus près pour, peut-être, réussir à : 
  • Changer de regard sur les conflits
  • Faire évoluer vos attitudes et votre façon de les gérer
C'est parti !

Problèmes de communication

Il existe de multiples facteurs qui peuvent rendre une situation de communication difficile à vivre.
Ces obstacles peuvent être liés : 
  • à l'environnement : bruits parasites, manque de visibilité, supports de communication défectueux, etc.
  • aux personnes elles-mêmes :  jugements et projections, filtres selon nos croyances et nos valeurs, comportements,  disponibilité, écoute, émotions, etc.
Et alors que la plupart de ces situations inconfortables rencontrées dans notre vie quotidienne finit par se réguler, d'autres se transforment en véritable 💣difficile à gérer. 

Voici les 4 étapes qui peuvent mener à un point de blocage avant de parvenir à une résolution plus ou moins satisfaisante : 
  • Le désaccord : quelque chose ne va pas mais impossible d'en parler... et en plus ce n'est pas la 1ère fois !
  • L'interprétation : le cerveau se détache du factuel et rentre dans l'émotion
  • La tension : progressivement un malaise s'installe et la tension monte sans que rien n'ait été dit ou fait pour l'apaiser
  • Le blocage : ça ne passe plus, l'émotion est trop forte !

Le conflit

Plus qu'un désaccord, le conflit est un état d'opposition chargé d’émotions (colère, tristesse). La charge émotionnelle est forte car l'enjeu entre les deux parties prenantes est de taille.

C'est, d'ailleurs, parce que l'émotion associée est vécue comme désagréable que le conflit est généralement une chose que nous redoutons.

Des conflits, il en existe de nombreux types comme, par exemple, pour les plus habituels : 
  • Les conflits d'intérêt = lorsque les besoins des uns et des autres ne sont pas les mêmes ;
  • Les conflits de pouvoir = lorsqu'il existe une rivalité entre 2 personnes et qu'elles se trouvent en concurrence pour une même place ou un même objet ;
  • Les conflits d'identité = lorsque l'on cherche à rejeter l'autre en tant que tel et parce qu'il est ce qu'il est alors même qu'il n'y a aucun avantage à en tirer (ex : rejet des jeunes, des femmes, des homosexuels, des juifs, des noirs, des migrants, des handicapés, des pauvres, des cons 😅 !)
  • Les conflits d'idéologie / de position / de valeurs = est un problème quand l'un des deux cherche à imposer ses valeurs ou ses croyances ;
  • Les conflits de personnes, interpersonnels = sont liés aux sentiments d'antipathie développés vis à vis d'une personne.
Le conflit peut amener à l’agressivité ou la violence, lorsque l'Autre représente un danger et nous met en insécurité physique, affective ou morale :
  • de l'agressivité tournée vers l'autre... Eh bien oui ! Il faut bien se défendre ! 
  • ou tournée vers soi comme lorsqu'on se censure intentionnellement et que l'on s'interdit de montrer son désaccord...
Et c'est l'engrenage du conflit destructif qui attise les haines !

Le conflit destructif survient lorsque l'on a attendu trop longtemps avant de se dire les choses et de libérer les émotions de façon posée.
Non seulement, il porte atteinte aux principaux protagonistes mais, généralement, il installe aussi un climat délétère tout autour et qui peut s'installer durablement.
Alors comment ne pas nécessairement en arriver à ce genre de situation extrême qui laisse des traces profondes ? Peut-on dépasser ces conflits ? 
Les conflits peuvent-ils même être positifs ?

N'ayez plus peur du conflit : ça a du bon !

Dans notre société, la confrontation est souvent perçue comme quelque chose de négatif qu'il faut éviter à tout prix. On lui associe les mots de colère, violence, rupture, rejet ou encore méchanceté.

Faut-il donc chercher à prendre sur soi, esquiver les situations de tension, faire taire sa colère, mettre le problème sur le dos de quelqu'un d'autre ?

Pourtant, le conflit est un phénomène important et constitutif de la vie en collectif.
Le conflit évite la pensée uniforme et la scission du monde où l'on aurait, d'un côté, les bons et, de l'autre, les mauvais, ceux qui ont raison et ceux qui ont tort, les gentils et les méchants, les pro- et les anti-, les délinquants et les non-délinquants, les vieux et les jeunes, les hommes et les femmes...
Le risque de (faire) taire les conflits, de les condamner ouvertement ou d'imposer un 3ème discours comme réponse unique, c'est de laisser s'installer des oppositions jusqu'à la déchirure ! 

Nier l'existence d'un désaccord, c'est une façon illusoire et court-termiste de penser qu'on a réglé la question... 
Le conflit permet aussi de mettre un terme à des situations insatisfaisantes ou qui stagnent. Il permet de se dépasser et de trouver des solutions originales et créatives. Et au final, il redonne de l'énergie et suscite plus d'engagement. Saviez-vous, par exemple, qu'un collectif gagne en maturité en réussissant à dépasser ses conflits et tensions internes ? Pris à temps au lieu d'être mis sous le tapis, le conflit peut même éviter des drames et empêcher d'en arriver à des situations extrêmes. Vous savez, c'est cette fameuse phrase : "du chaos naît l'ordre".

Il est bon d'avoir conscience qu'un conflit esquivé génère, ce que la psychologue canadienne LIANE DAVEY appelle une dette de conflit qu'elle définit comme «la somme de tous les contentieux dont on doit s'occuper pour pouvoir avancer, mais qui restent non résolus».

Le conflit est un message.

Condamné au silence, le conflit œuvre dans l'ombre.
Le temps passe, les frustrations s'accumulent et le problème initial en entraîne d'autres... 
Et si vous dépassiez vos appréhensions ?
Ecoutez-le, ce conflit. Regardez-le droit dans les yeux et accueillez-le les bras ouverts.
Il vient juste vous dire que quelque chose a besoin d'être entendu et reconnu...
Alors...
Bienvenue 🙋‍♂️ !
Le problème n'est pas nécessairement le conflit en lui-même.

Les attitudes face au conflit

Face à un conflit, vous et moi pouvons adopter différentes attitudes :
  • attitude de domination :  lorsque nous cherchons à avoir raison à tout prix, à séduire ou manipuler sans tenir compte de l'autre, de ses idées et ses besoins.  Ou encore lorsque, dans le cadre d'un désaccord, nous avons tendance à vouloir rivaliser ou à opposer une réponse autoritaire et oppressive ;
  • attitude d'accommodation : lorsque nous préférons préserver la relation qui existe, aussi insatisfaisante soit-elle, plutôt que risquer de la perdre et que, donc, par là-même nous nous oublions ou laissons les choses s'envenimer ;
  • attitude d'évitement : lorsque nous préférons faire semblant de ne pas voir l'opposition ;
  • attitude de dénégation : lorsque nous nions les faits : "Non ! ce n'est pas arrivé ! Je n'ai pas dit ça !..." ;
  • attitude de collaboration : lorsque nous cherchons un compromis ou une solution mutuellement satisfaisante ;
Le modèle d’analyse des styles de comportements dans le règlement de conflits interpersonnels développé par Kenneth Thomas et Ralph Kilmann - docteurs et professeurs de gestion à Pittsburg - (dit "modèle THOMAS-KILMANN') identifie 5 figures face au conflit...

A quel animal avez-vous plutôt tendance à ressembler ?
Nos attitudes varient en fonction de l'importance du résultat et de la quantité d'énergie à investir. 
Néanmoins, l'une des premières réponses pour dépasser un conflit passera sans doute par une évolution vers une attitude plus coopérative : il faut d'abord accepter de voir qu'il y a un conflit, vouloir en sortir et le transformer en quelque chose de constructif.
Et si nous devenions des chouettes 🦉 ?

Dépasser les conflits

Un "bon" conflit ne se centre pas sur les personnes : "Tu es trop comme-ci", "pas assez ça", "Tu es pénible quand...", "Je ne peux pas te sentir"...

Un "bon" conflit se centre sur des idées : "je ne suis pas d'accord avec toi à ce sujet...", "J'ai une autre façon de voir...", 
Individuellement et en prenant suffisamment de recul pour passer d'un conflit  interpersonnel et affectif à un conflit cognitif (débat d'idées), beaucoup de solutions s'offrent maintenant à vous pour faire de cette opposition une force :

👍 Redescendre

  • s'appuyer sur ses observations et non sur ses jugements : les faits rien que les faits !
  • prendre son temps avant de réagir et écouter avant de s'exprimer
  • questionner sa propre interprétation
  • prendre du recul et analyser les situations avant de tirer des conclusions
  • s'éloigner physiquement pour éviter de réagir trop "à chaud"
  • procéder à une "purge émotionnelle", une libération affective, une catharsis si "la coupe est pleine" !

👍 Se recentrer

  • rester autant que possible en phase avec soi-même
  • apprendre à mieux se connaître et connaître ses réactions
  • argumenter son point de vue plutôt que justifier son comportement
  • apprendre à se positionner sur différents sujets, se renseigner et échanger avec d'autres pour se forger un avis
  • écouter ses émotions et ses besoins profonds, les respecter et assumer son "non"
  • assumer sa vulnérabilité, ses failles, ses limites, son manque de disponibilité

👍 Faire un pas vers l'autre

  • parler au "Je" et éviter le "Tu qui tue"
  • accueillir la posture de l'autre et l'écouter activement pour comprendre ce qui l'anime (et ce qu'il défend)
  • exprimer ses sentiments et ses besoins avec authenticité
  • formuler des demandes entendables
  • apprendre à lever les objections
  • apprendre l'art de la négociation (particulièrement dans le cas du conflit d'intérêt)
  • développer sa créativité, imaginer des solutions satisfaisantes pour tous (il n' y a jamais qu'une seule solution)
  • mener des discussions tournées vers la recherche de solutions plutôt que l'analyse du problème
  • comprendre le sens de la liberté de conscience et d'expression (dans le cas, par exemple, d'un conflit de valeurs)
  • savoir demander de l'aide à un tiers et passer le relais (arbitre, médiateur)
💡 Défi :  sortir de la "gestion de conflit" pour entrer dans l'"animation de débat"
Vous voyez, il y a beaucoup de réponses possibles pour faire d'un conflit un processus et une expérience riche et positive...
Savez-vous, d'ailleurs, que c'est comme cela que se constituent les groupes matures capables d'intelligence collective ? En dépassant leurs conflits et leurs tensions internes.

Alors permettez-nous :
Réhabilitons le conflit ! Sauvons le débat ! ✊
On en parle dans cet article : Sauvons le débat !

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